mardi 9 mars 2010

NOMIYA



Chapitre 8


Le Palais de Tokyo dans le seizième arrondissement de Paris.
Un centre d’art contemporain, temple du vide et degré zéro de la sublimation artistique. Le seul intérêt de l’endroit réside dans l’afflux surnaturel de blondes à poitrines lors des vernissages. Rouzic soutient son vieux copain. René plaque le micro contre sa gorge.
(...) On fête l’inauguration du Nomiya, restaurant atypique nouvellement installé sur le toit du Palais de Tokyo. Superbe espace transparent avec vue imprenable sur la Seine et la tour Eiffel. Prix du dîner : 80 euros par personne, aux enchères. Le pauvre moyen n’a pas sa place ici. Le restaurant ne peut accueillir que douze personnes à la fois. Ça limitera les dégâts. 
Bon, on trouve parfois de belles choses au Palais de Tokyo... Et le Nomiya est (certainement) un superbe endroit.


"Au Japon, dans le monde de la restauration, un « nomiya » désigne un petit comptoir à sushis. À Paris, c’est le remplaçant de l’hôtel à chambre unique qui ornait en 2008 le toit du Palais de Tokyo sous le nom d’Everland (voir notre article). Structure de verre et d’acier qui lorgne autant du côté de la sculpture que de l’architecture, ce lieu unique résulte de la collaboration du plasticien Laurent Grasso, prix Marcel Duchamp 2008, et de l’architecte Pascal Grasso." Ici.
Tarifs : dîner 80 euros/personne.

 

Davantage de photos ici.
Aux lecteurs de La route de Gakona : Laurent Grassot a produit une œuvre pour l'exposition sur HAARP (très décevante) au Palais de Tokyo en 2009. Mais le catalogue du Palais, à cet égard, était vraiment riche d'informations.

à suivre...





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire